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Fédération Générale des Clercs et Employés de Notaire Force Ouvrière
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EDITO

LETTRE OUVERTE A 

Monsieur le Président du Conseil Supérieur du Notariat,

Permettez-moi de vous faire part de notre vive surprise à la lecture d’un article du journal « LES ECHOS » daté du 1er décembre dernier sous ce titre « Les notaires ne garantissent pas le maintien de l'emploi en 2014 ».

Il rapporte notamment ces deux passages de votre intervention auprès de l’assemblée de liaison qui ne peuvent qu’inquiéter nos collègues des offices : « l’année 2014 risque d’être très difficile pour nous », « jusqu’ici nous n’avons pas licencié, on compte toujours un peu plus de 48.000 collaborateurs. Mais ça pourrait ne pas durer, il y a des limites à tout ! »

Nous espérons vivement qu’il n’en sera rien. Sinon à quoi servirait l’accord signé avec le Conseil Supérieur du Notariat le 21 juin 2012 sur l’indemnisation du chômage partiel dans notre profession si ce n’est à des fins « politiques » qui marqueraient votre indépendance vis-à-vis de l’accord signé par l’UNAPL sur le même thème ?

S’il est vrai que la conjoncture économique nationale et européenne puisse vous préoccuper, le Notariat doit-il espérer des mesures fiscales sur l’immobilier ou la famille pour prospérer à nouveau. Je ne le crois pas.

D’après les remontées du terrain, vos confrères n’ont pas attendu vos déclarations. S’ils ont peu licencié au motif économique, la rupture conventionnelle n’en n’est pas moins largement utilisée.

Comment qualifier les réductions de salaires avec ou sans réduction de temps de travail par avenant individuel, alors même que la loi du 20 juin 2013 dite de sécurisation de l’emploi met à la disposition de l’employeur de nouveaux outils ?

Vous n’êtes pas un homme hostile au dialogue social, Monsieur le Président, nous le savons. Alors exhortez vos confrères à préserver autant que faire se peut l’emploi des salariés de la profession.

Ils se dévouent sans compter au service de leurs études, donc de vos clients, la réponse donc : chômage partiel - formation continue - période de professionnalisation. Ce sont des outils dont vos confrères doivent se servir. Ils sont à leur disposition.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’assurance de mes sentiments distingués. 

 

Serge FOREST
Président

fgcen-fo@wanadoo.fr