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Fédération Générale des Clercs et Employés de Notaire Force Ouvrière
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EDITO

PLUS QU'UNE ERREUR, UNE FAUTE

L'élection d'un nouveau secrétaire au sein du Conseil d'Administration de la Caisse de Retraite et de Prévoyance des Clercs et Employés de Notaires le 9 Octobre 2013, suite à la démission d'André AUREILLE, Président du syndicat des Cadres "CFE-CGC", en la personne de Pierre LESTARD, ancien directeur de l'institution, N'EST PAS UNE ERREUR MAIS UNE FAUTE.

Cette faute, les représentants du Conseil Supérieur du Notariat, au Conseil d'Administration, l'ont commise et pourtant les plus hautes instances dudit Conseil Supérieur du Notariat prônent la vertu, ce qui est plus que légitime, ais soumettre cette vertu à une géométrie variable a permis, par leur abstention, l'élection au poste de secrétaire de l'ancien directeur. Il avait pourtant fait l'objet d'un rapport de l'IGAS extrêmement sévère quant à sa gestion de la Caisse.

S'il n'y a rien à redire de l'élection démocratique de Pierre LESTARD, qui est le résultat du suffrage universel, comme administrateur suppléant représentant les retraités, à mes yeux de démocrate, son élection au poste de secrétaire pose problème : problème pour la Caisse, de lisibilité, de crédibilité vis-à-vis des pouvoirs publics, d'image écornée de vertu et d'exemplarité …

Faisons un parallèle avec l'affaire CAHUZAC. Ce dernier aurait très bien pu solliciter, avec succès, le suffrage universel de nos concitoyens aux dernières élections législatives : l'Assemblée Nationale l'aurait-elle pour autant réélu Président de la Commission des Finances ?

La réponse est bien évidemment NON.

Arrêtons-là la comparaison. Il faut raison garder et force est de constater que c'est l'abstention des notaires lors du vote, qui a permis cette élection. A eux d'assumer ce que j'appelle une faute politique.

Enfin, j'ai une pensée pour les collègues électeurs et électrices retraités de la Confédération des Cadres qui ont élu un de leurs représentants, comme administrateur titulaire au sein du Conseil d'Administration de la C.R.P.C.E.N. et qui, aujourd'hui, ont comme premier représentant un membre du syndicat C.G.T.

Autodidacte, je ne suis pas prisonnier des codes en vigueur et revendique une liberté de ton par rapport aux conventions, cette liberté m'incite à signer cet édito.

Pour conclure, mais surtout permettre à tous de méditer, citons MONTESQUIEU : "UNE INJUSTICE FAITE A UN SEUL EST UNE MENACE FAITE A TOUS".
 

Norbert SENTIER
Membre du Collège Retraités
du Conseil d'Administration
de la C.R.P.C.E.N.

fgcen-fo@wanadoo.fr